Le 1er mai, manifeste comme il te plaît !

Le 1er mai, manifeste comme il te plaît !

Le Président de la République et le Gouvernement espèrent que l’avis rendu par le Conseil Constitutionnel le vendredi 14 avril dernier plante le dernier clou sur le cercueil du droit de chacun de partir à la retraite à 62 ans (ou 60 pour les carrières longues).

Montrons-leur par une mobilisation massive le 1er mai, et dès ce soir en faisant du bruit par tous moyens appropriés que la pilule ne passe pas, que nous ne lâcherons rien, et que la lutte va continuer, partout, tout le temps, jusqu’à l’abrogation.

Non, nous ne tournerons pas la page, non nous ne passerons pas à autre chose.
Perdre 2 des meilleures années de sa vie, celles où la santé est encore au rendez-vous pour profiter d’une existence dans laquelle le travail et ses contraintes sont enfin absents, POUR NOUS C’EST NON.

Si vous êtes en France, nous vous appelons à vous mobiliser dès ce soir, et lundi prochain :

Lundi 24 avril 2023 à 20h :

Concert de casseroles devant votre mairie ou Préfecture : à Paris, Nantes, ou sur votre lieu de vacances, trouvez votre point de rendez-vous.

Manifestations du 1er mai :

À Nantes : 10h aux Nefs, pour un parcours qui se terminera au Miroir d’eau

À Paris : 14h place de la République

La CGT appelle l’ensemble du monde du travail à faire du 1er mai une journée puissante de manifestation portant l’exigence du retrait de la réforme des retraites, de la Paix et de la justice sociale, en France et partout dans le monde.

Le 28 mars, si tu me mets 64, je te re-mai 68 !!!

Le 28 mars, si tu me mets 64, je te re-mai 68 !!!

Après avoir réuni 3,5 millions de personnes dans les rues du pays jeudi dernier, et confrontée à la surdité onaniste de ce gouvernement, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 28 mars. Nous nous associons bien évidemment à cet appel, et vous proposons un petit jeu de questions-réponses pour vous convaincre de son bien-fondé.

Est-ce le 10 de der ?

Que nenni. S’il s’agit bien de la 10ème journée nationale de mobilisation interprofessionnelle, c’est loin d’être la dernière. Nous continuerons à descendre dans la rue jusqu’au retrait complet de cette réforme dont personne ne veut, à part l’autre allumé dans sa tour d’ivoire. Par ailleurs, ce n’est pas, loin de là, le seul mode d’expression des travailleurs en lutte. Nous vous invitons également à participer aux différentes manifestations organisées chaque jour dans le cadre de ce mouvement social, actions généralement répertoriées sur les pages des unions départementales CGT :
• https://lacgt44.fr/
• https://www.cgtparis.fr/

Mais, du coup, à quoi ça sert de faire grève et descendre dans la rue 1 fois par semaine ?

Dans les cortèges, on entend souvent une petite musique désabusée, qui pointe l’impuissance de cette manière de mobiliser vis-à-vis d’un gouvernement qui s’inquiéterait autant des défilés Bastille-Nation que du reste à vivre en bonne santé d’un couvreur de 64 ans. Pour être tout à fait franc, nous sommes nombreux, à la CGT, à nous poser la question, et à s’intéresser, par exemple, aux propositions constructives d’un Frédéric Lordon.

Ceci étant, il convient de rappeler que :
• Certains secteurs professionnels sont entrés depuis des semaines en grève reconductible. Il s’agit généralement des secteurs qui cumulent les intérêts à agir suivants : ils ont le plus à perdre (fin des régimes spéciaux, forte pénibilité rendant particulièrement injuste cette réforme), et ont le plus d’impact par leur action (grèves dans les transports, les mines et l’énergie, les services publics comme le ramassage des déchets etc.).
• D’autres secteurs , par exemple le nôtre, sont peut-être moins mobilisés (même si, avec régulièrement entre 300 et 400 grévistes, nous ne déméritions pas au regard de l’histoire des mobilisations sociales dans l’atmosphère feutrée du Quai), mais peuvent néanmoins participer à l’effort collectif, par exemple en alimentant les caisses de grèves des collègues en lutte.
• Surtout, il faut prendre en compte le contexte fortement inflationniste et les pertes de pouvoir d’achat qui affectent les travailleurs (et notamment les fonctionnaires avec le gel du point d’indice) depuis 20 ans, au profit exclusif des actionnaires. Une grève reconductible n’a jamais été facile pour qui que ce soit, c’est une évidence. En l’état, il a été jugé que la période n’était pas propice à ce type de mobilisation, alors que l’action perlée, quels que soient ses défauts, a le mérite de nous faire tenir dans la durée.
• Enfin, les mobilisations actuelles, inédites depuis 30 ans par leur ampleur, restent un moyen efficace et pacifique pour montrer au gouvernement notre détermination à ne pas nous laisser entuber sans moufter.

D’accord, mais est-ce que ce n’est pas un peu tard, alors que le projet de loi est passé ?

Non, pas du tout. En 2006, le gouvernement De Villepin a ainsi été obligé de reculer, sous la pression de la rue, sur la réforme du CPE, pourtant adoptée après recours au 49.3 (rings a bell ?). Nous y parviendrons aujourd’hui aussi, parce que personne, pas même le patronat, n’a intérêt à voir le pays s’embraser sur un texte dont l’ambition est d’économiser 12 milliards d’€, soit 0,5 % du PIB.

Ok, vous m’avez convaincu. Mais le contexte a l’air tendu, ce n’est pas un peu dangereux d’aller manifester ?

Alors, oui, c’est sûr, quelque chose s’est tendu dans le pays, et le gouvernement pourrait bien récolter une sacré tempête suite au désarroi qu’il a semé. Les crispations policières (gazage de manifestants nassés, débordements des BRAV-M) face aux actions de plus en plus désespérées de la part d’une frange de la mobilisation peuvent donner le sentiment, surtout lorsque ces images tournent en boucle sur les chaînes d’info en continu, que les manifestations sont devenues de vastes maelstroms chaotiques.

Il n’en est rien. L’extrême majorité des manifestants défile toujours dans une ambiance bonne enfant, en chantant à tue-tête (pas toujours très juste, si vous voulez notre avis) et en arborant des slogans rivalisant d’ingéniosité. Evitez la tête de manifestation, partez un peu avant le point d’arrivée, et tout ira bien.

Alors, demain 28 mars, une nouvelle fois, faites grève pour vos retraites et votre pouvoir d’achat !!!

Journée de mobilisation du 29 septembre pour les salaires et la Fonction publique

Journée de mobilisation du 29 septembre pour les salaires et la Fonction publique

Avec une inflation de plus de 6 % sur un an, la situation salariale atteint un niveau insupportable.
La fin de l’insouciance et de l’abondance, nous y sommes confronté·es depuis longtemps !

L’augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice au 1er juillet a marqué une rupture indispensable avec l’absurde politique de gel menée par les gouvernements successifs. Mais le niveau de cette augmentation est clairement insuffisant, d’autant que la montée de l’inflation devrait continuer (jusqu’à frôler les 10 % fin 2022 selon certaines estimations).

Dans de nombreux secteurs, en France et dans le monde, les grèves et mouvements sociaux se développent pour l’augmentation des salaires. Après plus d’une décennie de refus obstiné d’augmentation générale pour tou·tes les agent·es de la Fonction publique, les annonces de dégel — très insuffisantes, donc — sont aussi un encouragement à agir pour obtenir plus !

MANIFESTATIONS :
– à Nantes à 10h30 devant la Préfecture
– à Paris à 14H place Denfert-Rochereau

8 mars : toutes et tous mobilisé.es pour faire de l’égalité Femmes-Hommes une réalité !

8 mars : toutes et tous mobilisé.es pour faire de l’égalité Femmes-Hommes une réalité !

Le 8 mars n’est pas la journée de La femme mais la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Ainsi, partout dans le monde, nous serons dans la rue pour gagner l’égalité entre les femmes et les hommes. En France, les dernières mobilisations des 25 novembre et celle du 8 mars 2020, avec 150 000 manifestant.es, ont été puissantes.

Pour en savoir plus, vous trouverez ci-dessous:
– l’appel unitaire des organisations de la Fonction publique
– le préavis de grève unitaire Fonction publique