Au ministère comme ailleurs, toutes et tous mobilisés le 19 janvier contre la réforme des retraites !

Au ministère comme ailleurs, toutes et tous mobilisés le 19 janvier contre la réforme des retraites !

Le 10 janvier dernier, le gouvernement a annoncé les grandes lignes de son projet de réforme des retraites, et notamment :
• le report de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite ;
• un allongement à 43 ans dès 2027 de la durée de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein.

Ces mesures nous semblent à la fois iniques et inutiles :
• Iniques parce que le report de l’âge légal de la retraite va pénaliser tout le monde tout en aggravant les injustices déjà existantes.
• Inutiles parce qu’il n’existe pas de menace structurelle pesant sur le système par répartition et que d’autres solutions avaient été proposées par les organisations syndicales, notamment sur l’amélioration de l’emploi des seniors et de l’égalité salariale femmes/hommes (moins de chômage et des meilleurs salaires, c’est plus de cotisations pour nos retraites !)

Le gouvernement a choisi de ne pas entendre ces propositions et de s’enfermer dans une logique de passage en force.

Par ailleurs, la spécificité des carrières au MEAE n’a pas été prise en compte et le bénéfice des bonifications pour service hors d’Europe sera, de fait, en partie annulé par ce report de l’âge de départ : même avec 43 années validées à 62 ans, il faudra continuer à travailler jusqu’à 64 ans !

Un préavis de grève a été déposé par les organisations syndicales du MEAE pour le 19 janvier, dans le cadre de l’appel national unitaire, afin de demander le retrait de cette réforme.

Cette mobilisation nous concerne toutes et tous : titulaires comme contractuel(le)s, jeunes et moins jeunes ! Alors, le 19 janvier, envoyons un signal fort et net, soyons nombreux à faire grève et à manifester !

Points de rassemblement manif du 19/01 :

Nantes : 10h30 Miroir d’eau


Paris : 14h Place de la République
 
NB : Un agent gréviste n’est pas obligé d’informer son administration de son intention de faire grève. Toutefois, pour être sûr d’être comptabilisé comme tel, mieux vaut se déclarer gréviste dans SAGHA, si vous êtes à la centrale, ou en informer votre service au plus tard en début de matinée le jour de la grève.

Mobilisation intersyndicale pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève le 18 octobre

Mobilisation intersyndicale pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève le 18 octobre

Communiqué de intersyndical du 13 octobre 2022

Que ce soit dans les raffineries l’agroalimentaire, les crèches les transports publics, l’énergie et nucléaire, les organismes sociaux, les banque assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l’éducation, la santé, le commerce, la métallurgie… les salarié.e.s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité Les jeunes se mobilisent aussi, pour leurs conditions de vie et d’études ainsi que pour une réforme des bourses ambitieuse.

Le mouvement des lycées professionnels, d’ores et déjà décidé pour le 18 octobre, s’inscrit dans cette dynamique.

Pourtant et alors qu’elles réalisent d’énormes profits, les entreprises de la branche Pétrole en particulier Total ou Exxon, refusent d’accéder, aux exigences des salarié.e.s massivement mobilisés par l’ouverture immédiate d’une négociation sérieuse Ces dernier.e.s réclament avant tout le rattrapage de l’inflation et une meilleure répartition des richesses créées par les travailleuses et travailleurs alors que des milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires.

C’est cette situation de blocage patronal qui crée aujourd’hui la pénurie de carburants. Mardi dernier, une limite a été franchie par le gouvernement annonçant faire procéder aux réquisitions des salarié.e.s des raffineries et dépôts par les préfectures. Elles sont en cours depuis hier. Cette procédure déjà condamnée par l’OIT constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales.

La mobilisation gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public. Elles et ils obtiennent par leurs actions avec leurs organisations syndicales l’ouverture de nouvelles négociations et des avancées salariales significatives. C’est aujourd’hui qu’il faut se mobiliser dans tous les secteurs professionnels public comme privé.