Voici résumé l’objectif attendu de la version new-look du Concours C proposée par l’administration.
Désormais, le concours C se pare des atours de la professionnalisation, de l’ouverture sur la diversité…. Et de la connaissance de langues rares.
Pas d’objection au ministère des affaires étrangères, à l’ouverture sur le monde, à la maîtrise de langues rares et à la diversité culturelle.
Sauf que la maîtrise du français écrit, attendue des futurs agents de catégorie C, passe à la trappe! Exit l’épreuve de version, exit la rédaction d’une lettre administrative qui évalue la maîtrise du français écrit qu’un usager du service public est en droit d’attendre d’un fonctionnaire de l’État. Remplacées par des QCM et des phrases courtes.
Et, passage obligé au processus de recrutement, un entretien d’embauche de 30 minutes se substituera à l’oral d’admission. Le changement de vocable n’est pas innocent, le concours républicain s’apparente ainsi aux démarches d’accès à l’emploi dans le secteur privé.
Et pour attirer de futurs agents, le concours C se professionnalise, avec la création de trois filières : gestion administrative, numérique, gestion/comptabilité.
Nul besoin de rédiger en français, l’agent idéal de catégorie C sera donc un professionnel parlant un anglais de niveau B2 et une langue exotique en option, issu de la diversité et doté d’un CAP ou d’un BTS !
Bienvenue aux futurs collègues !