Il est minuit moins une. La CGT met toutes ses forces dans la bataille pour ouvrir des perspectives de progrès lors des législatives et décide de soutenir le nouveau Front populaire !

Il est minuit moins une. La CGT met toutes ses forces dans la bataille pour ouvrir des perspectives de progrès lors des législatives et décide de soutenir le nouveau Front populaire !

Le Comité Confédéral National (CCN) de la CGT s’est réuni, ce mardi 18 juin 2024, pour examiner la situation inédite dans laquelle se trouve le pays, suite à la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organiser des élections législatives les 30 juin et 7 juillet.

Au vu de la gravité de la situation, le CCN considère que la CGT doit prendre ses responsabilités et que le programme du nouveau Front populaire est celui qui répond le mieux aux attentes et aspirations des travailleuses et des travailleurs et qui ouvre le plus de possibilités de mobilisations gagnantes. 

 

Retrouvez ici l’article complet sur le site de la Confédération : https://www.cgt.fr/declarationCCN

Téléchargez ici le kit militant pour aborder cette étape essentielle : https://www.cgt.fr/kitmilitant

Écoutez ici l’adresse de Sophie BINET aux militants : https://www.cgtetat.fr/societe-959/autres/article/face-a-l-extreme-droite-le-front-populaire-tract-video.

Le 8 mars, grève féministe !!!

Le 8 mars, grève féministe !!!

Les organisations syndicales appellent à une mobilisation féministe le 8 mars 2024, pour la Journée internationale des droits des femmes. C’est l’occasion de dénoncer les discriminations qui persistent en France :

  • En 2024, l’écart moyen des rémunérations est encore de 20 % au niveau national, et atteint 24 % dans le secteur privé. 4 facteurs principaux peuvent être identifiés :
    • Le « plancher collant » : les temps partiels qui sont la norme dans de nombreux métiers féminisés et génèrent horaires décalés, précarité et salaires inférieurs au smic mensuel.
    • Les « parois de verre » : la dévalorisation des métiers dits « féminisés », et où donc les qualifications, les responsabilités et la pénibilité ne sont pas reconnues.
    • Le plafond de verre ou « plafond de mère », les discriminations de carrière et le fait que les femmes accèdent moins aux responsabilités professionnelles.
    • La part variable de la rémunération et les primes qui, sous une apparente neutralité, dissimulent en fait des critères indirectement discriminants pour les femmes (présentéisme, charisme, participation au chiffre d’affaires…).
  • Cet écart salarial est encore de 19 % en moyenne sur les 3 versants de la Fonction publique (14 % dans la Fonction publique d’État, où 69 % des contractuel.les sont des femmes). La majeure partie de cet écart s’explique par l’effet ségrégation entre les corps de chaque ministère (surreprésentation des femmes dans les corps de catégorie C et des hommes dans les corps de catégorie A+).
  • Au Ministère des Affaires étrangères, cet écart diminue au fil des années mais varie quand même en 2022 entre 14,3 % (IRE non incluse) et 22,3 % (IRE comprise), faisant de notre Ministère le champion de la Fonction publique d’État en matière d’inégalité salariale. Cette triste situation s’explique par une particularité propre au Ministère, à savoir la part importante (près de 50 %) de l’effet « primes à corps-grade-échelon identique » comme facteur d’inégalité, en raison de la très forte sous-représentation des femmes dans les Postes à IRE élevée.
  • Au-delà de cette discrimination salariale, les femmes continuent d’être les victimes de choix des dossiers de harcèlement (au MAE, elles représentaient 66 % des signalements à la CTZ en 2023) et de violences (30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail et 70 % de ces victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur). Pour mémoire, on compte en France environ 170 viols ou tentatives de viol par jour dont 10 sur le lieu de travail !
  • Les femmes sont également les plus impactées par la difficile conciliation entre vie professionnelle et vie privée. Elles posent une écrasante majorité des congés pour enfants malades (856 jours en 2022 au MAE, contre 372 pour des hommes) et des congés parentaux, s’auto-censurent sur les demandes de formation et de promotions, etc.

Alors, si, vous aussi, vous trouvez que les choses ne bougent pas assez vite, soyez nombreux.ses à faire grève demain, et rejoignez les cortèges :

  • A Paris, Place Gambetta, à 14H00
  • A Nantes, au Miroir d’eau à 11h30