CGT-MAE – syndicat CGT des personnels du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères

Dialogue social – centrale

Rencontre avec le DRH à Nantes – Cent fois sur le métier tu remettras ton ouvrage…

Rencontre avec le DRH à Nantes, cent fois sur le métier tu remettras ton ouvrage… À l’occasion de son passage à Nantes, le directeur des Ressources humaines, accompagné de l’adjointe au sous-directeur PARCOURH et des cheffes de bureau « catégories A & C », a reçu les organisations syndicales en présence du DGAN. L’occasion pour la CGT-MAE de faire un point de situation dépassant les seules perspectives nantaises sur le CSRH Nous avons rappelé que les agents vacataires sont les chevilles ouvrières du passage au précompte PSC et qu’il serait injuste de les perdre une fois la réforme mise en œuvre. De même, nous avons souligné le sous-effectif de ce service, discret mais essentiel, dans la vie des agents. Réponse : Le DRH nous a assuré avoir « entendu » la demande quant aux vacataires. Il a reconnu que les « améliorations informatiques » prévues seraient « probablement assez lointaines ». La question des effectifs va donc demeurer entière et demandera des efforts de management, de la formation et des « capacités d’adaptation ». → Commentaire : Les agents du CSRH, comme l’ensemble des agents de ce ministère, font déjà preuve d’une résilience d’une adaptabilité qui forcent l’admiration. Mais à trop s’adapter, l’on peut se faner. Nous veillerons à ce que le service soit renforcé des quelques ETPs nécessaires !  sur la SDV Nous avons développé sur le côté très imparfait du statut des agents en position normale d’activité (PNA) en matière notamment de formation et d’inscription sur la transparence ainsi que la surexposition des agents du contentieux, notamment lors des audiences au TA. Une meilleure reconnaissance de la pénibilité (voire de la sur-responsabilité) de ces personnels est indispensable, y compris avec l’adoption d’un niveau de prime correspondant. Réponse : Ces sujets doivent être traités dans le dialogue avec le Minint. La DRH s’attache à faciliter la vie des agents notamment sur les horaires. Cependant la question va être suivie de près. → Commentaire : L’expérience prouve que la dilution des compétences est gage de dilution des responsabilités : nous demeurons sceptiques et invitons donc nos collègues de la SDV à nous faire part de leur vision sur l’évolution de la situation ! sur la Transparence 2026 Nous avons relevé, avec étonnement, des premiers chiffres fournis que déjà 24 postes « non pourvus » ne se retrouvent pas pour autant pas remis en ligne. Nous sommes également revenus sur nos réserves quant au mode d’exécution de la Transparence 2025 et au non-respect des lignes directrices de gestion. Tant que des critères objectifs et opposables ne guideront pas la transparence, l’intitulé de l’exercice continuera à mal dissimuler son opacité fondamentale. Réponse : Les critères retenus pour les affectations sont, pour le DRH, clairs : ce sont 1. la nécessité de service, 2. la situation familiale et 3. une éventuelle RQTH. Notre interlocuteur nous a assuré veiller « à ce que les agents ne soient pas enfermés dans des situations données (postes en crise, Afrique…) » et qu’ils puissent donc changé de zone au fil de leur carrière. Il resterait toutefois impossible pour la DRH de prendre en compte les spécificités des postes antérieurs occupés par les agents, dans la mesure où les crises et les complications se succèdent rapidement : chaque année apporterait sa priorité, rendant ce critère inéligible pour gérer les affectations de notre stock d’agents au fil des transparences comme des promotions d’ailleurs.    sur le « guichet unique expatriation/impatriation » Idée de longue date de notre syndicat, il s’agirait là de faciliter l’ensemble des démarches lors d’un départ ou un retour de l’étranger. L’administration nous vante souvent « les mérites du privé » : n’hésitons donc pas à s’inspirer de lui pour ce qu’il a de meilleur ! Toutes les entreprises françaises phares à l’international disposent d’un tel service, qui allège et optimise les conditions de l’expatriation. Réponse : Il existe effectivement plein de modèles (britanniques, russes, etc.). On a un modèle où les agents se débrouillent ; c’est « plus conforme à notre culture ». Il y a certes un gros travail à faire en poste, plein de bonnes pratiques à mettre en œuvre, sans cependant surcharger les SGA. Le DRH a évoqué l’idée de charger les numéros 2 de l’accueil des conjoints. L’idée du « guichet unique » est séduisante mais il faudrait prendre garde à ne pas casser un système qui fonctionne tout de même pour une nouveauté qui demande réflexion. → Commentaire : Nous savons l’administration adepte d’agilité ; nous ne doutons pas que sur ce point elle sache aller dans le sens d’une assistance à 360° pour les agents en partance et en retour ! sur l’inclusion des ADLs dans les plans de sécurité des postes Nous avons répété à quel point cette question était pour nous essentielle. Nous l’avons évoqué tout particulièrement sous le prisme Bamako. Réponse : Le DRH a établi une claire distinction entre inclusion dans les « plans de sécurité » et « plans d’évacuation ». → Commentaire : Clairement, au-delà des engagements verbaux du DGA au CSAM de décembre 2024, il ne semble pas qu’il y ait eu de consignes nettes données aux postes. Nous maintiendrons la pression sur cet axe.

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Situation de l’ADOS et avenir du restaurant Nantais

Situation de l’ADOS et avenir du restaurant Nantais Chères et chers collègues, Dans un souci de transparence, la CGT MAE souhaite faire un point clair sur la situation de l’ADOS et l’avenir du restaurant administratif de Nantes. •• Une situation financière critique Depuis la crise du COVID, l’ADOS — qui gère le centre de santé parisien et le restaurant nantais — connaît de graves difficultés financières liées à plusieurs facteurs cumulés : Baisse du soutien de l’administration Suppression progressive d’ETP mis à disposition depuis plusieurs années. Rappelons que l’ADOS est, à l’origine, une structure créée par l’administration. Suite à un signalement de la Cour des comptes, celle-ci s’est retirée du conseil d’administration, laissant aux organisations syndicales la responsabilité de maintenir un service essentiel… sans compensation formalisée ni cahier des charges. Perte de recettes due à la fermeture des hébergements La villa Chantreau et certains studios permettaient d’accueillir les stagiaires à moindre coût. Leur fermeture représente une perte évaluée entre 50 000 et 80 000 € par an pour l’association. Défaillances dans l’alerte comptable et la gestion L’expert-comptable n’a pas signalé à temps les risques majeurs. Certaines erreurs de gestion majeures ont aggravé la situation. Investissements trop ambitieux au centre de santé parisien Élargissement de l’offre médicale (recrutement de spécialistes, équipements…) entraînant une dégradation durable des comptes. L’idée était de proposer à nos agents parisiens ou expatriés de passage une accessibilité rapide aux soins. Résultat : un déficit structurel qui a fini par menacer la survie même de l’association. •• Une gouvernance fragilisée En 2024, la CFTC-MAE puis la CFDT-MAE se sont successivement retirées de la gouvernance de l’ADOS, fragilisant de fait l’association. La CGT, la FSU, Solidaires et l’ASAM ont alors assuré seules la gestion… jusqu’à ce que les finances ne permettent plus de poursuivre sans soutien extérieur. Au 14 mai 2025, le risque de dépôt de bilan était réel. Un accompagnement financier de l’administration a finalement été obtenu pour redresser la situation et d’éviter la faillite administrative. La CGT est revenu dans le jeu avec pour mission claire: éviter la faillite administrative, accompagner les salariés . •• Et le restaurant nantais ? Bien que non responsable des difficultés, le restaurant a été pénalisé pour sauver le centre de santé, considéré comme prioritaire par l’administration. Une externalisation de la gestion est programmée pour décembre 2025, comme c’est déjà le cas sur les sites parisiens. Nos engagements dans cette transition : → Maintien de l’équipe de productionDes ajustements pourraient être nécessaires, mais l’activité cuisine est préservée. → Incertitudes pour les postes administratifsL’entreprise prestataire ne garantit pas la reprise de tous les agents.Nous avons alerté la DGAN afin que chaque agent concerné soit accompagné par le ministère. •• Ce que nous continuerons à défendre → La qualité du service rendu aux agents nantais,→ La protection de l’emploi et des conditions de travail,→ Une équité réelle avec les sites franciliens,→ Un contrôle vigilant des prix, déjà élevés. Ce restaurant a toujours été un lieu emblématique pour les agents nantais. Il doit le rester. La CGT continuera a porter en instance sa proposition de restaurant inter administratif (RIA) en opposition à des prestataires privés. •• Solidaires, déterminés et transparents, nous continuerons à défendre vos intérêts à chaque étape. Merci de votre attention et de votre confiance,

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Monsieur le ministre, pouvons-nous, de notre côté, compter sur vous et sur votre administration ? La réponse est loin de s’imposer !

Le CSAM (comité social d’administration ministériel) de printemps s’est ouvert ce mardi 27 mai ; afin de vous faire suivre son action, la Liste d’Union CGT-FSU-Solidaires vous propose de prendre connaissance ci-après de son adresse au ministre : Monsieur le Ministre, Monsieur le Président, chers collègues, Nul besoin de vous dire à quel point l’actualité internationale est anxiogène. La situation à Gaza a exigé la déclaration liminaire que nous venons de vous adresser, mais de toute évidence ce n’est que le sommet émergé d’un iceberg de bouleversements que nous devons affronter ensemble. Vous pouvez, vous le savez, compter de votre côté sur l’engagement de vos équipes, de tous ces collègues en France et partout dans le monde qui, quel que soit leur profil ou leur statut, font preuve d’une abnégation exemplaire pour les affronter. Pouvons-nous, de notre côté, compter sur vous et sur votre administration ? La réponse est loin de s’imposer ! Certes, tout le monde semble avoir fait bloc au moment du fâcheux épisode de l’amendement fiscalisant les IRE adopté par le Sénat sans débat préalable avec les agents. Mais nous considérons que son retrait est davantage le résultat de la mobilisation des élus qui se sont faits le relais de nos préoccupations que celui d’une volte-face d’un gouvernement initialement prompt à s’abstenir lors du passage du texte. Pour le reste, les voyants nous semblent tous au rouge. 1. Le contexte budgétaire, d’abord, qui a enterré les espoirs portés par les États généraux de la Diplomatie. Ces derniers avaient conduit le Chef de l’Etat à se départir de l’habituel mépris avec lequel il nous considère. 700 emplois devaient être créés. Une goutte d’eau par rapport à nos besoins, mais peut-être celle qui devait empêcher le vase de déborder. Las ! 2 ans plus tard, le ministère a été rattrapé par la situation de nos finances, les emplois promis se sont envolés et les agents sont laissés à leurs rythmes de travail toujours plus effrénés. Un chiffre parlant, par exemple : Pour 2024, 134 années de congés non pris, juste pour l’étranger… un chiffre qui a doublé depuis l’année dernière ! L’administration doit faire plus pour inciter les agents à profiter de ce droit élémentaire, pourtant durement acquis : celui de prendre des congés. La Liste d’Union demande un chiffrage précis de cette masse salariale économisée sur le dos des agents et une réflexion sur la manière dont ces économies pourraient profiter aux travailleurs : transfert automatique des congés non pris sur les CET des agents ou dans le stock de dons de jours de congés aux collègues qui le nécessitent, alimentation du budget de la DSE ou de celui de l’ADOS. Pour faire face à ces contraintes budgétaires et à leurs conséquences impromptues sur les promesses qui nous ont été faites, nous exigeons dorénavant l’adoption d’une loi de programmation budgétaire pluriannuelle à l’instar des autres ministères de la Fonction publique. Le budget du MAE, et notamment de ses effectifs, est trop souvent la variable d’ajustement du budget de l’Etat, soumis à des coupes de dernière minute sans que nous puissions avoir une visibilité sur la question. 2. En termes de dialogue social ensuite, le tableau est tout simplement consternant. Malgré toute la bonne volonté et l’abnégation des personnels du bureau STRATRH/DIAGSOC, avec lesquels nous travaillons étroitement et à qui nous souhaiterions ici rendre hommage, le compte n’y est pas. En Centrale, multiplication des groupes de travail sans queue ni tête, absence de communication des dossiers de séance en amont et des comptes-rendus en aval, réduction à peau de chagrin de l’ordre du jour de la présente instance. À l’étranger, les recrutés locaux ne peuvent toujours pas être représentés par des spécialistes du droit local en CSAPE, les CCL sont systématiquement placées devant le fait accompli de décisions de licenciement non négociées, les DUERP sont laissés en jachère, quand ils existent. À propos des DUERP, certes, la simplification du document et les efforts que nous saluons de l’ISST et de la conseillère de prévention ont permis de faire avancer les choses mais nous arrivons au terme de notre mandat professionnel et la plupart de nos élus en poste n’ont toujours pas reçu la moindre formation RSST. Nous dénonçons enfin les difficultés à faire respecter les droits syndicaux dans les EAF (problèmes de décharges syndicales, de convocations aux instances et de formations pour les élus). Dans de trop nombreux postes, nous ne voyons pas, sur ces questions de dialogue social, de réelle implication des chefs de poste. Nous souhaitons donc que, dans les postes de plus de trente agents, les organisations syndicales, au travers par exemple de leurs élus en CSAM, soient interrogés dans le cadre de l’E360 des chefs de poste, de manière à ce qu’elles puissent délivrer une analyse approfondie des aptitudes de ces derniers en matière de dialogue social. Dans la même veine, nous souhaitons que les synthèses des rapports d’Inspection soient systématiquement communiquées aux représentants des personnels, comme elles le sont aux chefs de postes, afin qu’ils aussi puissent émettre un avis sur les propositions qu’elles contiennent. Enfin, en matière de dialogue social toujours, nous vous rappelons l’arrivée à grands pas des prochaines élections professionnelles, et demandons à recevoir au plus vite un rétroplanning des opérations, ainsi qu’une renégociation de l’accord-cadre sur les compétences des CCL. 3. Mais le problème fondamental, dans ce ministère, il est humain plus que budgétaire. Nous perdons de vue de plus en plus fréquemment les valeurs humaines qui réunissaient auparavant les agents et les conduisaient à se dépasser pour défendre les intérêts de la France, son image dans le monde et ses communautés éparpillées à l’étranger. Arrêtons-nous une minute, par exemple, sur le cas des collègues travaillant dans les services traitant des affaires sociales. Partout sur la planète, ils font face à des ressortissants français dans des situations de détresse croissante. Et comment le Ministère souhaite-il répondre à cette précarisation ? Par de nouveaux logiciels. Sans même parler de l’illustration par l’absurde que représente Scolaide, qui devait nous libérer et qui aura finalement produit plus de burn-out que tout autre

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Immobilier : de QO 21 à QO 84…. en passant par QO St Denis !

Vous vous souvenez de ce projet immobilier au ministère, dénommé QO 2021 ? D’ailleurs, s’agissait-il de QO 2021 lors du lancement du projet ?  S’il s’agissait en revanche du 21e siècle, il  est de toutes façons déjà entamé d’un quart et à ce train-là, on va finir par réfléchir à QO 22 avant que QO21 n’aboutisse.

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